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Prix
Littérature
-
Le bourreau de Rome / par Eugène Roch
Date de l'édition originale : 1836
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
Peiresc ou le cabinet de curiosités
Jean-Roch Siebauer
- Anacharsis
- Essais
- 7 Février 2025
- 9791027904907
Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637) est sans doute le plus grand curieux que la terre ait porté. Épistolier conversant avec tous les savants de son époque, collectionneur passionné, esprit libre et vigoureux, il a aussi bien défendu Galilée que disséqué un caméléon, cartographié la lune, étudié les pierres, les poids, les mesures et les momies.
Jean-Roch Siebauer se faufile dans le cabinet de curiosités du bonhomme et entreprend, dans une orchestration baroque, de mettre les choses en relation. Un caillou, un bout de ficelle, un fragment de poterie côtoient une corne de licorne, un tibia géant, un insecte prisonnier d'un morceau d'ambre...
C'est une promenade au pays du bizarre, un essai fictif qui ouvre grand les portes de la curiosité, certain que le plaisir frais de la lecture existe encore. -
Un livre pour saluer la naissance et tout ce qui en nous n'en finit jamais de naître.
Au commencement était la poésie. La mémoire fait défaut, pourtant le corps se souvient. Tentons de remonter le temps. À tâtons, à l'aveugle, réouvrir les premiers moments par la puissance de l'imaginaire et des sensations, pour mieux accueillir ce qui vient et le mystère qui l'entoure. « Et si tu osais les eaux profondes ? » Revenir à la source, c'est commencer à écrire la suite.
La naissance - émerveillement, énigme - est ici, plus qu'un événement, une certaine disposition du coeur (et on a bien ici en tête la racine du mot, les entrailles). Allons donc fouiller la matrice, « le chant des sources, le charroi des limons, le lit des rivières », commencer avant le commencement, avant la première inspiration, le premier mot. Et ensuite voir le jour, passer ces fameuses étapes, banales, extraordinaires. Les poèmes accompagnent l'enfant qui grandit : « Les questions arrivent, souvent tu hésites à la croisée des comment et des pourquoi. Ton coeur bat fort, grandit immense, en émoi voudrait sortir. Et s'il était ta maison ? »
Bientôt, une autre lecture pointe, allégorique. Le livre de Florence Saint-Roch nous parle autant de la venue au monde que de toutes les renaissances qui jalonnent notre existence. Parce qu'il faut parfois pouvoir se réinventer, la poète vient avec ses rivières, ses cailloux et ses silences, redéfinir les forces motrices, réancrer et revitaliser, tout cela avec la plus grande simplicité :
« Ça peut prendre une seconde, ça peut prendre une éternité - ce qui se décide en nous, ce qu'on n'arrête pas de dessiner. Nos mille façons de commencer. Trouver ce qui en nous avance. Ce n'est pas si compliqué ; parfois, c'est juste enlever la poussière de nos souliers, nouer nos lacets, prendre le sentier qui mène à la forêt. » -
Au décès de son père, un jeune homme revient a la Martinique. Accueilli par son frère, il va découvrir l'envers d'une île que la France abandonne, une île en proie a des bouleversements écologiques et sociaux, une île ou tout a définitivement change ... comme lui. Poursuivi par ses démons hexagonaux et les visions d'une étrange anguille spectrale, Charles va s'engager peu a peu, entre relations fraternelles tendues et amours multiples, aux côtés des indépendantistes.
Dans son nouveau roman, Les Choses immobiles, Michael Roch décrypte au travers d'une relation fraternelle chaotique les blessures intimes et le virilisme ravageur sur fond de chaos politique. -
C'est une grande déclaration d'amour qui se déploie tout au long de ces pages
pliées, haute en couleur et élégante. C'est tout un monde qui se déplie, avec ses
motifs végétaux et célestes, contenu dans un livre-objet artisanal. C'est le lieu d'un
amour en mouvement, pris dans sa vulnérabilité et sa résistance, dans toute sa
délicatesse ; la source aussi d'une force incommensurable. La poésie comme
l'amour est une prouesse : ces mots universels, embrassant la diversité des
aspirations, touche au voeu le plus intimement humain. -
Les trois lacs
Roch Grey
- Éditions Marguerite Waknine
- Les Cahiers De Curiosités
- 21 Octobre 2022
- 9782493282095
À proprement parler, elle demeure une énigme. Si la date de sa mort ne souffre aucun doute : 1950, à Paris, celle de sa naissance demeure un mystère, entre 1875 et 1880, mais où ? Et pour chacune de ses activités artistiques, elle n'a cessé de s'affubler de masques en signant ses oeuvres de noms masculins : Léonard Pieux pour la poésie, François Angiboult pour la peinture, et Roch Grey pour la prose. Elle était, autrement dit, la baronne Hélène d'oettingen, originaire d'Ukraine et venue s'installer à Paris, à l'aube du XXe siècle, où elle tiendra boulevard Raspail un salon où se retrouveront Cendrars, Apollinaire et Max Jacob, dans un appartement sur les murs duquel se trouveront accrochées des toiles de Braque, Henri Rousseau, Modigliani ou Picasso... Également se fera-t-elle mécène en soutenant, par exemple, la revue d'Apollinaire et d'André Billy : Les Soirées de Paris. La personnalité fantasque du personnage ne doit pas cependant occulter son importante activité créatrice, notamment son oeuvre romanesque, dans laquelle figure Les trois lacs, ce texte si singulier, si déroutant à première vue, où le narrateur adopte tout à tour un point de vue masculin ou féminin ; texte inclassable, sorte de journal de voyage se développant par traits et par saccades, par croquis constitués d'éléments prélevés parmi la prodigieuse profusion du monde. Un texte, quoi qu'il en soit, qui doit nous faire envisager que ce Roch Grey ou cette Hélène d'oettingen peuvent compter dans l'histoire de la littérature moderniste.
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Ici sont les lions, manuel de navigation aléatoire
Jean-roch Siebauer
- Anacharsis
- Essais
- 16 Mars 2018
- 9791092011593
«Moi, me déplacer, c'est toujours d'île en île, puisqu'un trajet c'est naviguer ; c'est comme lorsque, dans l'obscur, on monte un escalier : il y a toujours cette marche que nos pas ont ajoutée et qui n'existe pas, qui nous fait chavirer. C'est là que l'on trouve le Prêtre Jehan, les villes souterraines, les rives floues où croulent des ruines - ou bien ce sont des madrépores qui construisent des cités désertes... C'est là que les lieux flottent, en suspension fragile sur les mots.
» C'est là que l'ombre des nuages dessine des lions qui rampent vers les montagnes qu'ils dévoreront. » Dans les blancs des cartes de jadis, il était parfois écrit : hic sunt leones, « Ici sont les lions ». Jean-Roch Siebauer se livre à une plongée vertigineuse dans ces parages incertains. En une série de chapitres brefs et parfois aphoristiques, il s'abandonne à la dérive dans des espèces d'espaces où le temps et les lieux s'incurvent ou se déplient selon une logique irraisonable pour acoucher d'un enchantement du monde.
Le Manuel de navigation aléatoire désigne par conséquent une méthode poétique pour aller voyager dans les mondes nés de la portance du sens des mots. On découvrira ainsi comment les montagnes se sublimant sont en réalité des nuages, ou encore les vertus épicuriennes qu'éprouve celui qui sait, dans la mer, faire la planche en se prenant pour un bateau.
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Ce livre s'est écrit, lundi après lundi, une année durant.
Les semaines paires sont des propositions de Florence Saint-Roch, dont les textes sont en romain, les semaines impaires de Dominique Quélen, dont les textes sont en italique.
Les textes avec correspondent aux heures de jour, les textes sans aux heures de nuit.
Le nombre de signes s'entend espaces comprises. -
Le prêtre et le guerrier, d'un souffle Dieu les dissipa : l'abbé de Rancé et le baron von Ungern-Stemberg
Siebauer Jean-Roch
- La Bibliotheque
- Les Portraits De La Bibliotheque
- 22 Octobre 2021
- 9791093098739
Melville écrivait à Nathaniel Hawthorne qu'il aimait « les hommes qui plongent ». Ils sont légion. Le Prêtre et le Guerrier, de Jean-Roch Siebauer, trace le portrait de deux d'entre eux, l'abbé Le Bouthillier de Rancé, le baron von Ungern-Sternberg. Rancé, abbé mondain, cherchant à s'éloigner de la cour, restaure à la Trappe, au beau milieu de sa vie, en plein siècle de Louis XIV, de folles austérités médiévales et fait d'un monastère du fin fond du Perche le parfait négatif de Versailles : une hallucinante machine à mourir. Luttant contre le Bolchévisme, le baron Maximilian von Ungern-Sternberg est sans doute l'une des figures les plus sulfureuses des Russes blancs, lui dont la seule pensée pas trop obscure fut que l'homme était né pour le combat. C'est en Mongolie qu'il s'inventa dieu de la guerre. Ce sont deux vociférants muets, inaudibles, qui gesticulent dans des notes de bas de page de quelques vieux bouquins...
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À l'encre rouge, en lettres capitales. Aimer, grand jour. Quoi de plus simple, de plus décisif, de plus sincère ? Aimer serait une évidence... ?
À travers les fragments qui composent ce livre, Florence Saint-Roch explore et révèle ce qu'on pourrait nommer la quintessence de l'amour. Non pas seulement, c'est essentiel, le sentiment amoureux, mais bien l'acte d'aimer. Le poème met en lumière le chemin déjà parcouru et, dans le même temps, continue d'interroger, avec discernement et courage, le couple. La poétesse parcourt cet espace du couple dans une quête continuelle de l'autre et d'elle-même.
À lire ses vers, on ne peut que sentir et se laisser imprégner de la confiance, de la sérénité, de la lucidité, de l'humilité, qu'implique la volonté d'un tel cheminement. C'est une aventure banale mais pourtant elle révèle ce que le coeur humain peut avoir de plus extraordinaire. Car il faut tenir. Toujours. Malgré tout. Se rapprocher encore et encore. Et pourtant aussi tenir à la différence de l'autre. Soigner dans l'union l'altérité. Pour créer un tout supérieur à la somme des parties.
Le livre de Florence Saint-Roch est moins une déclaration, une promesse, qu'un dépassement de soi et une invitation continuelle. Accomplir chaque jour ce « grand jour », dans le doute et dans la faiblesse, de toute sa volonté et de toute sa liberté. Une multitude d'acte pour un seul, une multitude de mots pour un seul, transcendant, aimer.
Au creux de ces vers, le hasard n'a plus sa place, seule agit la parole créatrice. Elle manifeste la présence par un mouvement continuel : elle libère, elle conduit, elle édifie, elle accompagne, elle protège, elle désire... Pourquoi offrir un poème ? L'office de la parole, a écrit Juarroz, est un acte d'amour, créer de la présence. Aimer grand jour n'est par un acte isolé, c'est un don au monde. Écrire et publier (rendre public), annoncer au grand jour. Alors, le poème, cet acte d'amour, quitte l'espace intime, le secret du coeur, se trouvera répété à chaque lecture, réponse à son invitation. -
"Pour savoir qui l'on est et à quoi l'on est appelé, pas d'autre choix que tout laisser: tel est le pari de Bertin, qui, en une folle navigation sur la rivière Agnone, se confie au Ciel autant qu'aux éléments. Nous sommes au VIIe siècle, au coeur du marais audomarois, et dans ce livre aux confins de la poésie et de l'hagiographie, c'est, à travers le destin hors-norme d'un seul homme, l'histoire de tout un pays qui s'écrit." Florence Saint-Roch
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Un recueil qui prône le retour à soi et l'écoute de nos voix intérieures, une invitation à observer ce qui nous entoure et à nous reconnecter aux forces de la nature.
- Rouge peau rouge se compose de dix mouvements, il explore les mille et une façons dont le feu s'incarne en chacun de nous. Intuitifs tout autant que lucides, les Indiens de Florence Saint-Roch invoquent et convoquent. Il s'agit d'une forme de résistance au désenchantement de nos vies.
- Rouge peau rouge n'est pas une simple chronique des Nations amérindiennes, il donne voix à l'Indien qui est en chacun de nous : cette part indomptable, vibrante et ardente qui affirme et célèbre. Osant le chant, sautant le feu, cet Indien est puissamment relié au monde qui l'entoure ; il y cherche des signes, et avec vigueur creuse jusqu'à leur source vive. Entre le visible et l'invisible, les frontières sont minces. Au fil des pages, Florence Saint-Roch affirme la nécessité d'adhérer aux forces vives de la nature pour être nous-même plus vivants.
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Nymphes, sirènes, poupées, anges et autres larves
Jean-Roch Siebauer
- La Bibliotheque
- 22 Mai 2013
- 9782909688633
Alice, Lolita, une chrysalide de papillon, l'en- trecuisse d'une poupe'e, Diane, l'incision d'un corps... On a vite fait de passer d'un homme (ou d'une femme) a' un cerf en entrant dans l'e'trange cabinet du docteur Siebauer. Une de ces me'tamorphoses qui survient a' la lecture de cette re^verie, de ce rare traite' des nymphes.
170 pages - ISBN 978-2-909688-86-2 - 14 E -
Romans ; le château de l'étang rouge ; les trois lacs ; âge de fer ; billet circulaire n°89
Roch Grey
- De Conti
- 7 Octobre 2010
- 9782351030233
Les Éditions de Conti rééditent pour la première fois les quatre romans de Roch Grey parus dans les années 1920. En 1917, le jeune André Breton recommande chaudement à Paul Eluard le premier livre de Roch Grey. En 1931 Georges Ribemont-Dessaignes la cite parmi les quelques noms fondamentaux dans l'éclosion de Dada, aux côtés d'André Breton, Philippe Soupault, Louis Aragon, Apollinaire, Pierre Reverdy, Max Jacob, Francis Picabia. Textes essentiellement autobiographiques et profondément fictionnels, ces quatre ouvrages déploient les mille facettes d'un écrivain qui ne savait se dépeindre qu'en se fragmentant. Roch Grey façonne une prose qui dépasse le récit par le rendu de la vitesse, l'accélération des plans, le jeu du dédoublement.
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Le Jour de l'An pour la plupart d'entre nous est jour de fête ; mais il est pour d'autres jour de solitude et de déshérence.
Certains ont même l'idée de mourir justement ce jour-là. Au fil de trois courts récits, l'auteur compose une mosaïque de personnages subtilement décalés, dont on ne sait s'ils sont d'hier ou d'aujourd'hui. S'inscrivant dans une certaine intemporalité, qui fonctionne avec ses propres codes, ce livre témoigne ainsi d'une attention toute particulière portée à l'humain et aux choses simples de la vie. Loin de toute facilité concédée à la modernité, ayant pour seule référence la langue elle-même, Roch-Gérard Salager se situe dans le registre d'une écriture minutieuse, qui le place aux côtés d'auteurs tels que Pierre Michon ou Pierre Bergounioux.
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Ce texte, à partir de fragments poétiques, est le récit de l'agonie et de la mort d'un homme écrit par celle qui l'a accompagné. Une histoire de famille face à l'inconcevable et des textes, photographies d'instants importants ou légers, qui, sans pathos, relatent des moments doux, amers, violents. Un regard plein d'acuité non dénué de tendresse qui n'oublie pas une sorte d'humour... politesse du désespoir.
« Il reprend le travail. Le jour, il vit. La nuit, il vit. Il dort très peu. Il ne peut plus dormir. Il ne veut plus dormir. Il dit qu'il aura toute la mort pour se reposer. »
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"Comment rendre un hommage sans verser dans le témoignage ou l'exercice d'admiration - dans le trop-plein d'affects, la trop grande charge d'émotion ? Comment parler de l'Autre sans (trop) parler de soi, dire quel était l'homme sans forcément faire apparaître ce qui, de lui à nous, tissait une relation ?
Deux mois après la disparition d'Antoine Emaz m'est venue l'envie de retraverser son oeuvre, de le rejoindre en ses paysages, d'écouter ses mots, sa respiration. À la façon d'un abécédaire (comme programmé par le nom-même du poète), Antoine Emaz de a à z s'essaie à cela : en vingt-six approches, ces proses auscultent, répercutent les poèmes qu'il nous a laissés, et le montrent à l'ouvrage - infatigable explorateur de l'ordinaire, poète du peu ou du presque rien tandis que reste, grand ouvert devant lui, l'infini des questions..."
Florence Saint-Roch
Premières lignes :
antoine emaz de a à z c'est bien joli pour un homme de lettres en plus ça le fait seulement voilà dès la ligne deux on regrette comme s'il n'y avait qu'un alphabet dans les diverses plages de notre existence dans les trajectoires qu'on s'invente tant de méandres de ramifications de chevauchements de contaminations répertoires multiples abécédaires variés dans l'ordinaire des jours comme dans les moments privilégiés en public ou en privé sont-ils nombreux les mots pour dire une vie ses couleurs son phrasé alors franchement comment rubriquer ça se bouscule au portillon embouteillage goulot d'étranglement la gorge se serre ça forme un bouchon -
Sur le macadam, au moins deux fois par semaine, elle part courir avec Lucy. Oui, Lucy l'australopithèque, première marathonienne de l'humanité. Aussi complice, jumelle imaginaire, double littéraire.
Dans une course-rêverie contre le temps, Florence Saint-Roch nous entraîne des rives de l'Aa à celles de l'Awash. Elle superpose les fragments en prose, haletants, comme autant de foulées parcourues avec Lucy pour évacuer les « antiques colères ». Courir avec Lucy est une ode aux projections mentales, celles que l'on garde de l'enfance et qui nous aident à « faire reculer la nuit ».
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Quelques traits noirs, une petite touche de rouge par-ci par-là, un petit oiseau, un bonhomme en pull rayé...
C'est jack ! Jack, "professeur des écoles titulaire mobile", figure célèbre de la blogosphère des instits, sort ses crayons pour croquer les mille petits moments de la vie de classe. Déjà plébiscités par des milliers d'internautes, la série d'albums "Danger école" est en bonne voie de devenir la meilleure amie du maître d'école, plus encore que la sacro-sainte tablette de chocolat. Les dessins de jack proposent un regard différent sur l'école, loin des clichés et des affects.
A la manière douce, il remet quelques pendules à l'heure. A lire, à relire, à faire tourner dans les réunions pédagogiques, et à donner en dictée !
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