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manuela dupont
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Ce conte musical nous transporte dans l'univers des Tziganes, hommes et femmes libres qui voyagent en roulottes. Depuis quelques temps, Laurence est triste. Elle n'arrive pas à avoir d'enfant. Malgré la magie et l'aide des femmes âgées qui l'entourent, le bébé ne vient pas. Laurence se rend alors chez Tchouna, la magicienne du camp qui prédit l'avenir avec son « Ragoune ». Celle-ci lui annonce qu'elle aura bien un enfant, mais un enfant différent...
Cet enfant, c'est Django Reinhardt, celui qui deviendra le grand compositeur et guitariste de jazz connu du monde entier.
Cet album, issu d'un spectacle de la Compagnie Du Souffle aux Cordes, est l'occasion de partager les valeurs de musique, de liberté, de respect, et de fraternité... dans un moment swing, poétique et drôle.
Un conte musical, raconté par l'autrice, porté par une bande-son pleine d'enthousiasme, qui rend hommage au jazz manouche.
- Un livre qui parle de musique, de maternité, avec humour, complicité et sens du partage !
- Une occasion de faire découvrir aux plus jeunes la musique de ce grand compositeur et guitariste de jazz, Django Reinhardt.
- Une histoire racontée et mise en musique, à savourer aussi par des enfants non-lecteurs. -
Eddie et les lettres vagabondes
Hélène Gloria, Manuela Dupont
- La Marmite A Mots
- 22 Octobre 2019
- 9791095316435
Ce matin là, le vent ne cessait de souffler. Les bourrasques, chargées de sable du désert, faisaient claquer les volets de la maison abandonnée, à la sortie de la ville. Couverte de poussière, Eddie possédait une impressionnante collection d'étiquettes, marquant la succession sans fin de locataires. Sans fin, pas tout à fait car voilà des mois que la maison n'était plus habitée. Le petit drapeau rouge d'Eddie était en berne et les journées étaient longues. Eddie s'ennuyait. Pire, elle se désespérait de ne pas être utile.
Le jour où ses vis tombèrent, Eddie s'en alla, à la recherche de nouvelles étiquettes et d'elle-même.
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Derrière la ville, prisonnière de la grisaille de ses fumées et de ses volets fermés, derrière la zone, triste étendue de terre et de houille, à l'ombre d'un bosquet, elle se tient là, sans porte ni volets. Toute cabossée, toute effritée, avec un air penché, on sent bien qu'elle a bien voyagé.
Pourtant ce qu'elle est coquette , cette caralotte douillette, coiffée de lampions aux couleurs de fête et au parfum de galette. C'est grâce à Margaux et à ses pinceaux. Elle y retape les rêves oubliés par les hommes devenus trop grands pour leurs rêves d'enfants. Et elle les confie aux enfants qu'on a forcés à devenir grands. Mais, un jour de distribution, le coeur de Margaux chavire, désarçonné. Dans la foule, un beau marin donne lui aussi des rêves, sans compter. Ce sont les siens, il en a plein. Mais incapable d'en choisir un, il préfère les offrir tous à ceux qui n'ont rien. Et pourtant, tapi au fond de lui, un vieux rêve lui fait prendre la mer. De chagrin, la douce Margaux en oublie ses rêves et sa caralotte. Mais les enfants qu'elle a aidés ne l'ont pas oubliée et ils viennent lui offrir leurs rêves retapés. Alors le coeur de Margaux se réveille et, ses pinceaux à la main, elle peint la ville et en fait un arc-en-ciel de bleu lavande et de violet lilas. Et quand le marin revient, Margaux l'invite dans son monde de couleurs et ensemble, dans leur caralotte, ils continuent à retaper les rêves oubliés.