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Éditeurs
Karthala
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Dictionnaire wolof-français et français-wolof
Diouf Jean Leopold
- Karthala
- 1 Décembre 2003
- 9782845864542
Le wolof est la principale langue du sénégal.
Il se rattache au groupe ouest-atlantique, qui comprend plusieurs autres langues sénégalaises, comme le sérère, le diola et le peul. il est la langue maternelle des wolof. dont le cayor (thiès) est le berceau. son aire recouvre également le baol (diourbel), le ndiambour (louga), le saloum et le walo. il est également parlé en gambie et dans la frange sud de la mauritanie. dans la région du cap vert, les lébou parlent un dialecte particulier, qui ne pose cependant pas de problème majeur d'intercompréhension.
Il est aussi langue véhiculaire pour de nombreux sénégalais non wolof. les locuteurs de langue maternelle wolof représenteraient 45 % de la population nationale, qui est estimée à huit millions de personnes, mais on évalue à près de 65 % l'ensemble de la population sachant parler wolof. ce nouveau dictionnaire compte 10 000 entrées wolof-français et 4 600 français-wolof. chacune des entrées wolof comporte transcription phonétique, catégorie grammaticale, variantes, indice de classe pour les noms, étymologie, sens, exemple et traduction.
De nombreux proverbes sont cités. certains articles renvoient au précis de grammaire donné en introduction. le corpus a été collecté au cours de voyages d'étude dans les régions du cayor, du saloum, du baol, du walo et de la presqu'île du cap vert. l'auteur a aussi utilisé des documents écrits et des bandes sonores radiodiffusées ou provenant d'émissions télévisées. le vocabulaire des principaux domaines de la vie contemporaine y est traité, comme celui de la santé, de l'agriculture, de la vie sociale, de la culture et de la religion.
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Syntaxe creole comparee, martinique, guadeloupe, guyane, haiti
Robert Damoiseau
- Karthala
- 7 Mars 2012
- 9782811105723
L'objectif de cet ouvrage est de présenter les principes méthodologiques qui permettent de reconnaître les analogies syntaxiques existant entre quatre créoles à base lexicale française de la zone américanocaraïbe (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Haïti), mais aussi de cerner leurs spécificités.
L'étudiant disposera ainsi d'éléments d'analyse indispensables pour situer chacun de ces créoles au sein de l'ensemble. Chacun des huit chapitres est suivi d'une série d'exercices destinés à conduire l'étudiant à pratiquer lui-même des analyses de faits de langues illustratifs des quatre créoles concernés. Les corrigés des exercices, regroupés en fin d'ouvrage, l'aideront dans sa démarche d'appropriation.
Les étudiants en Cultures et langues régionales créoles trouveront dans ce livre des contenus en adéquation avec les enseignements de Linguistique créole dispensés dans les cursus universitaires de Licence et de Master. Les exercices et leurs corrigés leur fourniront un appui appréciable dans leur préparation aux concours de l'Éducation nationale, notamment le CAPES de créole. Les enseignants qui utilisent l'ouvrage Teks kréyol (Publications du SCEREN, 2010) y trouveront les éléments théoriques nécessaires à un approfondissement de leur réflexion sur le fonctionnement des créoles.
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La recherche féministe francophone ; langue, identités et enjeux
Fatou Sow
- Karthala
- 20 Octobre 2009
- 9782811102777
Pour les Africaines originaires d'un continent riche de langues, la question du langage se situe à plusieurs niveaux. Tout d'abord, comment toucher, en Afrique, les femmes (la majorité) qui n'utilisent pas ou peu une langue européenne ? Comment, dans une perspective féministe, apprendre les unes des autres, discuter, élaborer et échanger des messages sur les questions qui affectent nos vies quotidiennes ? Comment créer les concepts et méthodes dans les langues africaines afin d'analyser et rendre compte du vécu des femmes et de leurs stratégies ? Comment créer des concepts et un langage féministes communs qui transcendent les diversités linguistiques et culturelles, en tant que locutrices du mandingue, du yoruba, du xhosa, du amharique, de l'arabe, du chinois, du français ou de l'anglais (Fatou Sow).
La coexistence du masculin et du féminin en l'universel est l'incarnation de l'égalité naturelle, une égalité par nature, une égalité en dignité qui récuse que la femme soit perçue comme un bien, comme un moyen (Aminata Diaw).
On pose trop souvent, en effet, la domination des hommes sur les femmes comme une donnée anthropologique universelle. Il apparaît au contraire qu'il convient d'historiciser cette perspective en prenant en compte la multiplicité des types de patriarcat et les crises que ceux-ci peuvent traverser : les rapports de domination sont faits de tensions, de lutte, de résistance et de compromis. Il faut également la sociologiser en l'inscrivant dans la complexité des rapports de hiérarchie, de soumission, de dépendance et d'exploitation qui lient les groupes humains, et enfin, de ce qui s'est joué et se joue encore entre le Nord et le Sud depuis les entreprises coloniales (Sonia Dayan Herzbrun).
Comme « gardiennes de la maison », les femmes emploient, à divers niveaux, différentes tactiques et stratégies pour contester les rapports de pouvoir qui existent, pour créer leur propre espace et pour développer leurs intérêts (Parvin Ghorayshi). Il faut que la loi enregistre qu'une femme, ça peut dire « je », mais, précisément, c'est sans doute dans la phrase « un enfant, si je veux, quand je veux » que le « je » d'une femme s'entend de la manière la plus audible qui soit (M. B. Tahon). -
J'apprends le créole haïtien
Robert Damoiseau
- Karthala
- Dictionnaires Et Langues
- 1 Novembre 2003
- 9782845863019
Le créole haïtien compte à peu près huit millions de locuteurs, dont près de cinq cent mille résidents hors du pays natal, que ce soit aux États-Unis, au Canada, en Guyane, aux petites Antilles ou en Europe.
D'un autre côté, on peut dire que cette langue a des centaines de millions d'auditeurs, puisque, grâce à la chanson, le créole haïtien résonne sur les ondes de tous les pays du monde. Au premier abord, l'étranger francophone qui arrive en Haïti a l'impression qu'il peut sans trop de mal comprendre ce qui se dit autour de lui, surtout s'il reste en ville. Cela s'explique par la présence massive de mots d'origine française dans le lexique haïtien.
Cependant, cette facilité apparente à comprendre sera bientôt accompagnée d'une grande difficulté à se faire comprendre. En effet, si un bon pourcentage de mots est resté assez proche de son origine française, il n'en va pas de même de la grammaire, qui obéit à une structuration bien différente. Face donc à une proximité plus apparente que réelle, et périlleuse pour le locuteur francophone, celui-ci a besoin d'un guide qui le conduise aussi bien dans le domaine linguistique que dans celui de la culture.
L'ouvrage propose donc une approche centrée sur des thèmes de la vie quotidienne moderne. Chaque leçon se présente sous la forme d'un dialogue, qui est traduit en français et accompagné d'explications grammaticales et d'exercices.
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Près de 60 % des Tchadiens parlent arabe, soit à titre de langue première, soit à titre de langue véhiculaire.
Au nord du Cameroun, au nord-est du Nigeria et à l'est du Niger, on trouve aussi de nombreux arabophones. La présente méthode, expérimentée avec succès depuis plus de dix ans, permet, en cinquante et une leçons, non seulement d'apprendre à parler couramment l'arabe tchadien, mais aussi à connaître la vie quotidienne et la façon de concevoir le monde des arabophones de cette région ancrée au coeur de l'Afrique, où islam et croyances populaires font bon ménage.
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Depuis plusieurs années déjà, on assiste à l'éclosion d'une littérature assez riche écrite en kabyle, cette variété de berbère (tamazight) parlée en Algérie.
Romans, nouvelles, pièces de théâtre, revues et journaux se multiplient, en particulier en Algérie et en France, portés par la dynamique interne de la population kabyle qui revendique la reconnaissance officielle de sa langue. Cette grammaire se voudrait un outil de référence pour les auteurs, universitaires, enseignants, étudiants, associations, dont le kabyle est la langue de travail ou d'étude. Le système de transcription et les règles d'écriture du kabyle sont d'abord présentés, avec les plus récentes recommandations des berbérisants en la matière.
L'analyse des structures morphologiques et syntaxiques de la langue est alors exposée de manière claire, de nombreux exemples illustrant les faits grammaticaux. Une attention particulière est accordée à la syntaxe, étant donné la quasi-absence d'ouvrages la traitant.
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La communication technique en langues africaines - l'exemple de la lutte contre les ravageurs du cot
Henry Tourneux
- Karthala
- 1 Novembre 2006
- 9782845868212
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Dictionnaire bambara-francais - suivi d'un index abrege francais-bambara
Gérard Dumestre
- Karthala
- 14 Septembre 2011
- 9782811105426
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Le swahili de Lubumbashi ; grammaire, textes, lexique
Aurélia Ferrari, Marcel Kalunga, Georges Mulumbwa
- Karthala
- 25 Mars 2014
- 9782811111304
Le swahili est une langue bantoue parlée en Afrique de l'Est par plus de cent millions de locuteurs. Il est constitué de plusieurs dialectes anciens (kipemba, kilamu, kiunguja...) mais aussi de plus récents (sheng, swahili de Lubumbashi).
La présente étude porte sur l'un de ces dialectes récents, apparu durant la colonisation belge en République Démocratique du Congo, à savoir le swahili de Lubumbashi. C'est un parler linguistiquement autonome et stable - même s'il fait preuve d'une relative flexibilité - qui demeure indiscutablement dans la sphère swahili. Il est porteur d'une littérature orale (épopées, mythes, fables, chants, contes, légendes) et de nombreuses créations culturelles et artistiques, notamment théâtrales.
L'objectif de l'ouvrage est de décrire cette langue dans ses grandes lignes, de mettre en avant sa richesse et sa vitalité ainsi que ses spécificités par rapport au swahili d'Afrique de l'Est. Un volet sociolinguistique et historique montre aussi le rôle qu'elle tient dans la construction de l'identité lushoise. Le tout est illustré par quelques textes et par un important lexique.
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Lingala/falansé ; français/lingala
Ashem Tem Kawata
- Karthala
- Dictionnaires Et Langues
- 22 Juillet 2014
- 9782811112103
Le lingala est devenu l'une des langues les plus importantes de l'Afrique centrale. Dès l'origine, il a été une langue véhiculaire parlée sur les rives du fleuve Congo. À ce titre, il a bénéficié de peu de considération, passant pour être une langue de moindre qualité. Au fil du temps, il est devenu la langue première d'environ 2 000 000 de personnes, tout en étant la langue seconde de trois à quatre fois plus. Son taux de véhicularité se situe donc entre 70 et 75 %, ce qui est tout à fait remarquable.
De nos jours, le lingala se parle principalement en République du Congo, où il a le statut de « langue nationale véhiculaire », ainsi qu'en République Démocratique du Congo, où il est l'une des quatres langues nationales (aux côtés du kikongo, du kiswahili et du ciluba). Notons aussi que le lingala a, au cours du demi-siècle écoulé, supplanté le kikongo comme langue principale de Kinshasa. On trouve encore des locuteurs de lingala langue seconde en République Centrafricaine et en Angola. Du fait du succès international de la chanson en lingala, on peut entendre cette langue sur la plupart des radios africaines ainsi que sur les grandes antennes internationales.
Sous une forme compacte, ce dictionnaire fournit près de 9 000 mots lingala, tous notés avec leurs tons et leurs voyelles exactes. Les noms sont suivis de l'indication de leurs classes, dont on trouvera en introduction un tableau récapitulatif. Suivant l'usage des bantouistes, les verbes sont donnés sous leur forme radicale.
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Le kiswahili, une langue moderne
Alain Ricard
- Karthala
- Dictionnaires Et Langues
- 1 Février 2009
- 9782811101701
Au milieu du XX° siècle, le kiswahili est devenu la langue d'un grand pays, la Tanzanie, né de l'union entre le Tanganyika et Zanzibar. Cette langue, qui était perçue comme une langue de marins ou de commerçants côtiers musulmans, est aujourd'hui la langue d'un immense pays et demain peyt-être de toute une région, l'Afrique de l'Est, depuis que le Kenya développe son enseignement. En faire une langue moderne a demandé un travail de près d'un siècle, dont ce livre rend compte.
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Dictionnaire kiswahili-français et français-kiswahili
Georges Mertens
- Karthala
- 1 Novembre 2006
- 9782845867949
Le kiswahili est la langue officielle de la Tanzanie et du Kenya, parlée par plus de 80 millions de citoyens de l'Afrique de l'Est et reconnue par l'Union africaine.
Par sa diffusion internationale, c'est la langue africaine la mieux insérée dans le monde d'aujourd'hui : il suffit de consulter un moteur de recherche sur la Toile pour s'en convaincre. L'objectif de ce dictionnaire est double. C'est d'abord d'aider les francophones, en particulier en Afrique de l'Est et du Centre, à apprendre le kiswahili. Il est ensuite de donner aux locuteurs swahilophones les moyens d'apprendre le français.
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Dictionnaire pratique du créole de Guadeloupe ; index francais-créole
Henry Tourneux, Maurice Barbotin
- Karthala
- 1 Février 2009
- 9782811100223
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Grammaire du yorùbá standard (Nigéria)
Michka Sachnine
- Karthala
- Dictionnaires Et Langues
- 1 Décembre 2014
- 9782811112974
Première description systématique de la grammaire yorùbá en français, cette grammaire n'a pas non plus d'équivalent en anglais. Elle décrit successivement le système phonologique et les mécanismes syntaxiques fondamentaux qui structurent le yorùbá standard parlé au Nigeria, sans négliger certaines formes dialectales. Son auteur, qui a inauguré à l'Inalco (Paris) en 1985 l'enseignement de cette langue et de la culture qui lui est liée, en remarquable pédagogue, conduit le lecteur de façon très progressive du plus simple au plus complexe. Elle réussit ainsi à satisfaire aussi bien le linguiste que la personne qui souhaite étudier la langue.
Le yorùbá, langue de la famille Bénoué-Congo, est parlé par plus de vingt-cinq millions de locuteurs. S'il est dominant au sud-ouest du Nigeria, il est aussi parlé dans une partie de la République du Bénin et du Togo et, suite à une émigration ancienne, dans nombre de pays d'Afrique de l'Ouest.
La culture yorùbá, célèbre pour les bronzes d'Ifè, a donné au monde de grands artistes, comme Amos Tutuola, auteur de L'Ivrogne dans la brousse, Wolé Soyinka, prix Nobel de littérature, Fela Anikulapo Ransom Kuti, inventeur de l'afrobeat, etc. Conséquence de la traite atlantique, elle a essaimé bien au-delà des limites de son espace historique. On connaît le Candomblé du Brésil ou la Santeria de Cuba dont les origines remontent au système de croyances yorùbá que l'on retrouve également au Venezuela et dans les Caraïbes. Présente aux États-Unis depuis les années 1980, une importante diaspora yorùbá s'emploie activement à y diffuser sa culture et sa langue.
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Deuxième édition. L'ouvrage se présente comme une sorte de «Bescherelle» de la conjugaison verbale du peul. Cette langue est répandue du Sénégal au Soudan, sous de nombreuses variantes dialectales.
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Dictionnaire afar-francais - djibouti, erythree, ethiopie
Morin Didier
- Karthala
- 16 Janvier 2012
- 9782811105815
Ce dictionnaire de langue fait suite au Dictionnaire historique afar du même auteur (Karthala, 2004). Avec plus de 20 000 entrées, il répertorie le vocabulaire courant aussi bien que les termes spécialisés relevant des traditions agro-pastorales, maritimes et savantes. Son apport à la lexicographie afar n'est donc pas seulement quantitatif.
La division de l'afar en deux dialectes mutuellement compréhensibles prolonge celle des royaumes Adal et Dankali. Le nombre de locuteurs, qui ne doit pas dépasser le million (compte non tenu des bilingues), contraste avec l'importance stratégique de cette langue minoritaire, parlée à Massawa, Djibouti et Addis Abeba.
Le présent ouvrage renoue avec la tradition fondatrice des études couchitiques, où l'afar joue une rôle majeur dans la reconnaissance du phylum ; le corpus des textes déjà publiés vient à l'appui de chaque définition lexicale. C'est le registre soutenu qui est privilégié, celui des genres littéraires oraux, pour autant qu'un dictionnaire, à travers ses exemples, puisse proposer des modèles. Ce registre est celui des traditionnistes, des juristes, des poètes, de tous ceux qui osent prendre la parole en public, lieu de validation de ce qu'il faut appeler le bon usage pour une langue qui reste essentiellement orale.
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Histoire de la langue swahili - de 50 a 1500 apres j.-c.
Massamba David P. B.
- Karthala
- 10 Janvier 2013
- 9782811107444
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Le vocabulaire scientifique dans les langues africaines ; pour une approche culturelle de la terminologie
Marcel Diki-kidiri
- Karthala
- 1 Mars 2008
- 9782845869264
Les sciences et les techniques connaissent de nos jours une croissance exponentielle dans tous les domaines, si bien qu'il est devenu nécessaire de développer méthodiquement les vocabulaires qui s'y rapportent.
Cela se fait maintenant couramment dans toutes les langues des pays développés, dans le cadre d'une nouvelle discipline académique, la terminologie. Mais que se passe-t-il dans les langues des pays en développement lorsque font irruption ces nouvelles sciences et techniques ? Sont-elles capables de faire face ? Ont-elles la capacité d'exprimer cette modernité exogène ? Les auteurs de l'étude ne doutent pas de la réponse à apporter à cette question.
Pour résoudre le problème, ils ont développé une approche culturelle de la terminologie, fondée sur le fait que tout homme construit son identité et progresse en accumulant des expériences grâce auxquelles il acquiert une maîtrise toujours plus grande de son environnement. Les nouveautés sont comprises, interprétées et dénommées en fonction des ressources de la langue et de la grille de lecture qu'offre la culture.
En systématisant ce processus, on peut donc réussir à élaborer des vocabulaires scientifiques et techniques qui s'intègrent d'emblée dans la culture locale. L'ouvrage illustre cette démarche avec des exemples concrets, pris aussi bien dans des langues africaines que dans une langue européenne. La méthode, conçue initialement pour les pays africains en développement, se révèle donc aussi efficace dans tous les cas où un peuple désire préserver son identité culturelle et linguistique dans un contexte de mondialisation.
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Dictionnaire gbaya-français ; république centrafricaine
Paulette Roulon-doko
- Karthala
- 1 Mars 2008
- 9782845869769
Le gbaya appartient au grand groupe linguistique Gbaya-Mandja-Ngbaka qui s'étend sur trois pays d'Afrique centrale : la République Centrafricaine, le Cameroun et la République démocratique du Congo.
C'est une langue oubanguienne du sous-groupe " Adamawa oriental " (phylum Niger-Congo), qui est parlée par environ 500 000 personnes. La majeure partie du territoire des Gbaya se situe à l'ouest de la République Centrafricaine, le reste, soit un cinquième environ, est au centre-est du Cameroun. Les Gbaya sont des chasseurs cueilleurs cultivateurs. Ils vivent dans une savane verte dont ils connaissent et exploitent parfaitement la faune et la flore.
L'ouvrage comporte trois parties principales :. - un dictionnaire de langue, qui présente 7 321 entrées, illustrées d'exemples tirés de textes spontanés recueillis en situation. - un dictionnaire de 1 600 noms propres : noms de personnes, mais aussi noms de lignages, de personnages de contes et de chants traditionnels, ainsi que noms de lieux (rivières, villages, lieux-dits). - un index français-gbaya qui permet d'accéder facilement aux termes gbaya, à partir du français.
Les déterminations scientifiques des plantes et des animaux ont été intégrées dans l'index général, mais elles font aussi l'objet d'un regroupement dans une partie finale où elles sont présentées en suivant l'ordre des familles scientifiques.