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Esperluete
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Albane Gellé semble nous adresser une longue lettre - ou est-ce un chant ? une litanie ? cette longue liste de propositions - comme autant d'invitations à accueillir le vivant. L'eau, la montagne, le vent, le bruissement des feuilles... évoquent des sensations puissantes. Humains et animaux sont convoqués. Et grâce à eux, elle nous rappelle que nous sommes du même monde et que la nature nous habite plus profond qu'il n'y paraît. Le lecteur entre dans le paysage, tout entier, par les dessins et peintures d'Anne Leloup. Encres et crayons donnent une profondeur au minéral et au végétal. Parfois, ils se font plus abstraits, restant dans l'affleurement des émotions, pour s'approcher de l'infiniment petit ou retenir les sensations des mains plongées dans la terre mouillée...
Ces paysages se peuplent de figures hybrides qui nous tendent la main. L'homme-cheval, la femme-oiseau, les hommes-poissons,... nous rappellent ce que la mythologie sait depuis longtemps : que les mondes sont perméables et que nous pouvons les traverser. -
Course-poursuite au jardin : le chat Patougris a bondi sur le petit oiseau sans défense ! Les cinq amis s'en mêlent : comment faire pour apprendre au chat à ne pas chasser ? Faut-il le faire ? Comment aider le troglodyte mignon à se protéger ? Et les voici mettre la main à la pâte et construire un nouveau nid pour l'oiseau... mais craint-il vraiment le chat ?
Cette histoire est le troisième volet d'une série d'albums « La bande à Lily », après Un nouvel ami (2020) et Fait d'hiver (2023). Ces histoires nous invitent dans le quotidien d'un groupe d'enfants. Ils habitent tous le même village, théâtre de leurs aventures. Chacun a son caractère qui va se révéler au fil des différentes histoires. Ces petits albums, au format des cahiers d'écolier, nous parlent de la vie à la campagne, de l'enfance, de l'amitié, de la proximité, des petites choses qui s'assemblent pour former le terreau de l'enfance. Dans ces histoires simples, l'aventure est au détour d'un chemin ou au fond du jardin. C'est l'amitié entre les copains qui nourrit chaque épisode. -
C'est un paysage qui se déplie en accordéon. Devant nos yeux ébahis, il défile. Nous sommes sans doute à la fenêtre d'un train. On quitte une gare et l'on rêve le long de l'eau. On y voit un lac, une maison rose, une île, une forêt, le reflet des arbres... avant d'arriver à destination.
La peinture d'Anne Brouillard atteint une maturité de langage faite de finesse, de transparence, de poésie et de ce regard sur le monde qui lui appartient.
Inspiré du trajet en train Dinant-Namur, ce long accordéon nous montre la beauté des paysages d'ici. D'abord, peint à l'huile sur une longue bande de tissu, ce leporello appartient à la famille des livres que l'on regarde intensément, qui nous font rêver et qui s'impriment au plus profond de nous.
Devenu incontournable depuis sa première édition en 2013, le leporello Voyage d'hiver d'Anne Brouillard continue de nous émerveiller dans cette réédition en 2022 ! -
L'esquisse, en peinture, est un dessin préparatoire, un croquis, une ébauche avant l'oeuvre définitive. Et ici, effectivement, rien de définitif dans le propos de Valérie Linder, dont la plume et le trait ébauchent une esquisse plurielle.
Ces «esquisses pour la terre» saturent l'image : elles emplissent les doubles pages, débordent du cadre ou se font multiples ; les personnages se fondent dans le paysage ; les végétaux sont luxuriants.
Le texte commence par tutoyer le lecteur, pour entrer dans le livre-paysage, avant de glisser vers un nous plus collectif, l'invitant à aimer cette terre qui nous porte, à s'en étonner, s'en nourrir par les expériences du quotidien. Curiosité, humilité et simplicité guident le lecteur tout au long du livre. Car une fois encore, Valérie Linder nous invite à poser des gestes et des regards clairs - à nos pieds ou en levant les yeux. Le sol, le jardin, le potager, les graines, la montagne, le paysage... autant de thèmes qu'elle aborde dans chacun de ses livres, en gardant une sensibilité aiguisée et un souci de transmission.
Cette terre qui nous entoure est revisitée par l'auteure dans un émerveillement conscient qui, par sa capacité à amener du beau et du bon sous nos yeux, nous aide à réfléchir à notre bien commun.
Esquisser la terre devient alors une nécessité à la portée de toutes et tous. -
C'est le premier jour des grandes vacances. Lily, Basile et Claire passent l'été au village. Bientôt, un nouvel ami va faire son apparition, pour leur plus grand bonheur...
Cette histoire est le premier volet d'une série d'albums «?La bande à Lily?» qui nous invite dans le quotidien d'un groupe d'enfants. Ils habitent tous le même village, théâtre de leurs aventures. Chacun a son caractère qui va se révéler au fil des différentes histoires.
Ces petits albums, au format des cahiers d'écolier, nous parlent de la vie à la campagne, de l'enfance, de l'amitié, de la proximité, des petites choses qui s'assemblent pour former le terreau de l'enfance. Dans ces histoires simples, l'aventure est au détour d'un chemin ou au fond du jardin. C'est l'amitié entre les copains qui nourrit chaque épisode.
Geneviève Casterman, infatigable observatrice du quotidien, croque ces moments d'enfance. Son dessin, trait de crayon et rendu en noir et blanc où seuls les enfants ont une couleur distinctive, se fait tour à tour joyeux, expressif, minutieux.
Après les accordéons, Rue de Praetere, E411, Costa Belgica ou Se jeter à l'eau, elle observe son village et dépeint une enfance tendre, simple, où les petits riens se transforment en aventures extraordinaires. -
Dans ce rêve.
Il y a un dragon vert.
Un terrible monte-en-l'air.
Un chat qui n'est guère souriant.
Et un ours noir, à collier blanc.
Un enfant rêve et le monde s'ouvre. Sans queue ni tête, la tête à l'envers, les animaux chantent, les enfants volent, entre les arbres les lits deviennent nuages...
Dans ce rêve, tout est intense et la nuit devient plus vibrante que le jour. En entrant dans l'intimité des pensées d'un enfant, nous l'accompagnons dans ses rencontres et aventures jusqu'à la pointe du jour. Tout est possible à qui se laisse guider par ses rêves, semble nous confier ce livre finement ciselé par les deux auteurs.
Karen Hottois construit son texte comme une histoire-comptine. Elle propose une lecture qui nous emporte, avec ce brin de folie propre aux rêves et histoires inventées d'enfants. Les mots et leurs sens s'envolent et le champ des possibles s'ouvre.
Sandra Dufour donne corps au rêve, en mêlant des tissus teintés selon la technique japonaise du shibori qui servent de support à ses broderies soigneusement réalisées. Le texte, brodé lui aussi, devient image. Le travail des couleurs, le contraste entre le tissu teinté et les couleurs vives de la broderie en font un chef d'oeuvre pour les yeux?! -
Après deux hivers, chacun le sien, les ours se sont rencontrés au printemps. Un album à lire en symétrie où l'on est invité à suivre deux ours jusqu'à leur rencontre... puis à recommencer ! D'un côté papa-ours se réveille après une longue hibernation. Ravi de se retrouver à l'air libre, attentif au vol d'une libellule, d'un rouge-gorge, d'un rayon de soleil, il se met en chemin... De l'autre côté, au même moment, maman-ours se réveille et explore les paysages en fleurs qui l'entourent.
Elle aussi se met en chemin... En symétrie, de part et d'autre de ce double livre (qui se commence d'un côté ou de l'autre), de pirouette en cabriole, les ours cheminent et se rapprochent petit à petit. Leur progression l'un vers l'autre est égrenée par une comptine marabout-bout-d'ficelle qui bien vite nous emmène dans la poésie joueuse de la rencontre amoureuse. Le tête-à-tête deviendra peau-à-peau au coeur du livre à l'ombre d'un grand arbre, tout au centre de la reliure, qui n'aura jamais aussi bien porté son nom ! Anne Herbauts signe ici un livre tout en légèreté et facétie, d'une apparente simplicité.
La construction de la comptine et les dessins très expressifs des ours en font un récit qui réunira petits et grands autour d'un sujet universel.
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Les koalas ne lisent pas de livres. Un album en deux temps où l'on entre dans l'intimité familiale des koalas et des grizzlis. Parent et enfant se retrouvent autour des moments et des occupations de tous les jours : un jeu, un repas, un bain et au bout de la journée, une histoire... Le grand koala aimerait tant lire un livre, c'est sans compter sur l'imagination du petit koala, toujours en recherche de son attention. Le grand grizzli aimerait tant se reposer, c'est oublier l'énergie infatigable du petit grizzli. Pourtant, même si l'aspiration des uns n'est pas celle des autres, ils se retrouvent toujours. Avec deux entrées différentes, ce double album se lit d'un côté comme de l'autre. Deux lectures qui s'équilibrent et se répondent pour raconter la parentalité d'aujourd'hui.
Celle des parents qui travaillent ou exécutent les tâches ménagères, mais qui n'oublient pas de jouer et de se mettre au diapason de leurs enfants. Avec ces deux mini-fables pseudo animalières, Anne Herbauts nous dit beaucoup de ce que l'on appelle parfois sans égard « la vie de tous les jours ». Les jeux d'images et de mots s'amusent des contre ou double sens. Les images faussement simples touchent par leur justesse. Koala et grizzli sont empreints d'une belle humanité et nous offrent une histoire pleine de tendresse et de vitalité.
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Entre écriture poétique et recherches graphiques, Je ne suis pas un oiseau aborde et joue sur la question du sens des mots et de la représentation de la migration, du déracinement, de la dignité, du fatum, de la destinée imposée par les catastrophes et les guerres. Bien que le sujet soit ancré dans l'actualité, Anne Herbauts lui donne un sens très large, et non connoté ou lié à des évènements précis. Le livre porte la question du sens, du regard et de la définition que l'on pose sur la migration, par ce refrain, presqu'une comptine : je ne suis pas un oiseau. Je ne suis pas un oiseau devient, par sa répétition et sa simplicité, un cri. Le jeu des images recomposées, décomposées et mises face au texte qui semble anodin, vient décaler la lecture du texte et amener plusieurs sens et strates d'écriture. L'auteur fait entrer en résonance des références à l'image et à la représentation à travers l'Art dans l'Histoire.
La lecture devient dense, multiple. On ne peut résumer le monde, l'humanité et ses mouvements, simplement. Elle met en lumière, par son écriture entre texte et image, le pouvoir des mots, du sens et du jugement par lequel un mot peut enfermer.
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Dans ce jeu de cache-cache géant, un animal peut en cacher un autre... Les animaux stylisés nous plongent dans un monde en noir et blanc. Le petit lecteur est invité à observer attentivement, à explorer la page et l'image afin de découvrir les animaux qui s'y cachent. En fin de livre, une double page reprend tous les animaux présentés et leur nombre d'occurence... Les trouvez-vous tous ? Entre illusion d'optique et trompe-l'oeil, ce livre-jeu sans texte amusera les petits et les grands.
Chacun est invité à ralentir et à observer. Avec ses dessins et monotypes, Geert Vervaeke parvient à créer un monde onirique, où les animaux se côtoient et s'imbriquent les uns aux autres. En filigranes, elle nous suggère que tout est lié, les animaux d'ici et d'ailleurs, leur équilibre et le nôtre, et qu'aujourd'hui encore, plus que jamais, il est temps de revenir à l'essentiel et de redonner sa place à la nature.
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Ce jour-là, assis devant sa maison, Davilara le musicien repensait à la noce de son ami qu'il avait joyeusement animée la veille avec sa bomba. Soudain, juste au-dessus de sa tête, les mouches cessèrent de bourdonner. A pas de loup, un homme apparaît devant lui. Cet inconnu est venu le chercher car il ne croit pas ce que l'on raconte. Davilara serait le meilleur joueur de la Vallée du Chota ? Haha ! L'inconnu n'en croit rien et prétend que c'est lui, le meilleur.
Pour le lui prouver, il lui lance un défi : un duel musical au sommet de la montagne. Davilara accepte sans hésiter, mais il ne sais pas que c'est le diable en personne qui le défie. Un étrange duel commence alors... Ce livre, dessiné et écrit à quatre mains par Alice Bossut et Marco Chamorro, est inspiré de récits proches du mythe transmis à propos du musicien José David Lara Borja par plusieurs communautés du nord de l'Equateur.
A la fois légende et conte, Au rythme endiablé de la bomba captive par l'intensité et la vivacité de ses couleurs, la force et le dynamisme du dessin, qui rendent palpables la fougue et la puissance des deux adversaires. Il met en scène un personnage hors du commun, à l'infatiguable vigueur, dont la fierté et l'amour pour son art apprendront que "? jouer de la bomba, c'est aussi beau que dangereux ? ".
José David Lara Borja, surnommé le "roi de la bomba" , est un musicien équatorien né au début du XXe siècle et mort vers 1995. Considéré en son temps comme un mythe vivant, il a développé un style musical très singulier qui a inspiré les générations de musiciens et de danseurs de bomba qui l'ont suivi. La bomba désigne à la fois une sorte de tambour et la musique typique de ces communautés équatoriennes, traditionnellement accompagnée d'autres instruments et de chant.
Cette histoire est issue de la tradition orale des populations afro-équatoriennes de la Vallée du Rio Chota, au nord de l'Equateur. Imprimé en sérigraphie , le livre est paru aux éditions Comoyoko en 2016. Il est alors selectionné dans la liste d'Honneur de IBBY (International Board on Books for Young People) 2018 et Finaliste au Concours d'illustration NAMI en Corée du Sud, 2017. Le livre a donné naissance à une création radiophonique réalisée par Chloé Despax, une histoire à écouter et à danser à partir de 5 ans, qui a remporté la Médaille d'Or des New York Festival Radio Awards 2020 dans la catégorie "Best Audio Book - Children's" .
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Le lac Cuicocha est le théâtre d'une étrange quête... Un géant, sympathique et rêveur, cherche un lac à sa mesure pour y prendre un bain. L'histoire raconte comment il essaie tour à tour les lacs de la région, sans succès. Finalement, il trouve son bonheur dans le lac Cuicocha, petit mais extrêmement profond. Il laisse alors éclater sa joie ! Cette ancienne légende kichwa, une langue amérindienne, nous vient de la région d'Imbabura au Nord de l'Equateur. Cette région est parsemée de lacs, montagnes et volcans. De nombreuses légendes pré-colombiennes circulent et viennent expliquer l'origine de ce paysage. Il existe plusieurs versions de l'histoire du Géant du lac Cuicocha ; la plupart décrivent un géant arrogant qui finit par se noyer dans le lac formé par le cratère du volcan. Alice Bossut et Marco Chamorro ont choisi de décrire un géant rêveur et coquet. Ce livre spectaculaire se déploie comme le paysage sous les yeux du géant. Il emmène le petit lecteur dans cette région d'Equateur, pays des géants rêveurs et des montagnes grandioses.
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Personne n'a senti l'orage couver. Ni Lola, ni son frère assoupi à côté d'elle, ni sa mère... C'est vers 16 heures que la foudre est tombée. C'est maman qui conduisait. Papa était à côté, sur le siège passager. Il était 15h55. C'est l'heure qu'indiquait l'horloge dans l'auto. à ce moment précis, Lola a senti qu'elle perdait quelque chose qu'elle ne retrouverait plus jamais. Elle n'a pas compris tout de suite mais elle l'a su et tout de suite elle a eu peur.
Tout de suite elle a pleuré. Son frère s'est réveillé. Maman s'est arrêtée. Papa a tout raconté. Lola a dix ans lorsqu'un jour, contre toute attente, son père quitte sa mère. C'est toute une famille qui s'en trouve explosée, déboussolée. Les jours passent. Pas la tristesse. Alors, Lola se met à courir de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, de plus en plus vite. Dans ses baskets neuves, Lola court, pour échapper au quotidien ou juste pour se sentir bien.
Geneviève Casterman signe ici un album juste et sensible à propos de la séparation d'un couple, du point de vue d'une fillette. Ce livre parle de résilience, de course à pied et du passage de l'enfance à l'adolescence. Car du choc à l'apaisement, entre ses rêves, ses souvenirs et ses désirs, Lola grandit. Les dessins réalisés en noir et blanc et rehaussés à la couleur alternent paysages et mises en situation.
Ils s'enchaînent et reproduisent cet état d'esprit propre à la course : hypnotique, concentré, bercé par la respiration et les paysages qui défilent.
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Dos crawlé, brasse coulée, nage papillon, plonger, apprendre à nager, sauter, couler, boire la tasse, remonter, reprendre son souffle, trouver sa vitesse de croisière, garder la tête hors de l'eau... A la piscine, c'est un peu comme dans la vie : on commence tous par se jeter à l'eau. C'est une longue piscine qui se déroule sous nos yeux, de la petite à la grande profondeur. Du nageur assuré à l'apprenti plongeur, ils sont tous là pour nager, chacun à sa manière.
Le livre se déploie en accordéon : on commence par les petits, l'eau se fait découverte, crainte ou victoire. Puis vient l'assurance, le jeu, les premiers exploits. Enfin, les nageurs confirmés se lancent dans des séries de longueurs, parfois de manière hypnotique... En famille, entre amis, avec l'école, la piscine devient lieu de retrouvailles. Alors que papillonnent sous nos yeux plus de 150 nageurs, Geneviève Casterman nous plonge dans ses pensées, celles qui flottent à la surface de sa tête au cours d'une séance de longueurs.
Car nager ne l'empêche pas d'observer ses voisins de couloir : leur attitude ou leurs postures, comme si la piscine se transformait en gigantesque laboratoire de l'humanité... Le dessin de Geneviève Casterman, entre ligne claire et dessin de croquis, foisonne de détails qui font sourire par leur justesse. Un regard qu'elle pose avec tendresse et humour, à mettre entre toutes les mains !
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Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Titu titu titu titutitu tiiiiiiiiiitu titu titu Merlito? Je t'entends. Où es-tu? Ainsi commence l'histoire, par son chant, un merle signale sa présence à l'enfant. Tous les jours, il apparaît, disparaît, chante et puis se tait. Il fait partie du quotidien de l'enfant, une présence familière, rassurante. L'enfant éprouve une vraie joie à le voir ré-apparaître chaque jour ; mais où est-il quand il ne le voit pas?? alors, l'enfant le convoque dans son imaginaire. À travers la présence familière du merle, l'album met en musique l'une des questions importantes pour le tout petit, celle de l'apparition-disparition, de la présence-absence. Celui qui s'en va, revient-il?? Les images et la narration permettent de s'identifier à l'enfant et son ami-merle, le petit lecteur se retrouvera sans nul doute dans cette histoire d'amitié. Florence Gilard invite le petit lecteur à plonger dans l'image et à expérimenter ce jeu de cache-cache. Un dispositif simple qui plaira à coup sûr aux tout-petits.
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Martin s'ennuie. Il voudrait s'évader, comme les oiseaux qui s'envolent. Alors, son papa l'emmène en balade : il découvre la nature et ses paysages d'automne, les oiseaux, les insectes, le vol des feuilles de marronnier et la beauté de la pluie. Cette escapade en pleine nature est rythmée par les questions et les joies de l'enfant, curieux de tout et avide de liberté. Le petit lecteur suit Martin dans cette aventure à travers les gravures et collages de Céline Delabre, vastes paysages aux couleurs de l'automne qui ouvrent une fenêtre dans la grisaille du quotidien.
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Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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