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Etre
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Le chat, le boulanger, la grand-mère, un marin, une pierre, un canard, d'autres encore et, en fin d'album, la maman : tous apportent leur propre réponse à cette grande question que l'on devine.
Qui la pose? un enfant, probablement. chacun, en grandissant, trouvera de nouvelles réponses.
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Les chatouilles
Christian Bruel, Anne Bozellec
- Etre
- A L'envers Des Feuilles
- 19 Juin 1998
- 9782844070012
Sur la pointe des pieds, une petite fille vient réveiller son frère... en le chatouillant !
Débute alors une formidable bataille de guilis : des oreilles aux doigts de pieds, tout se chatouille ! Même le chat se laisse entraîner dans cette folle mêlée qui met tout sens dessus dessous. Un album au trait noir et blanc sans texte, qui laisse pourtant entendre des rires, des cris et de l'amour aussi.
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Ce que mangent les maîtresses
Christian Bruel, Anne Bozellec
- Etre
- A L'envers Des Feuilles
- 21 Avril 1998
- 9782844070029
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Konrad, un renard affamé, va engloutir un oeuf quand celui-ci donne naissance à un petit canard qui, aussitôt, l'appelle " papa ! ".
Le renard élève, bon gré mal gré, ce caneton qu'il nomme lorentz, bien décidé à le dévorer quand il sera plus gras. lorentz qui a grandi s'éprend d'emma, une belle cane dodue. " de mieux en mieux ", se pourlèche le renard. sans se soucier du trouble qui le gagne peu à peu.
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En page de droite, sur des fonds de beaux tissus imprimés, des vignettes en couleur représentent des animaux. En regard, sous le nom de chaque animal, les textes oscillent entre une simple ligne et plusieurs paragraphes. Faussement naturalistes, jouant sur les mots, ils renseignent, émeuvent, donnent à penser : le lion serait d'autant plus majestueux qu'il ignore sa royauté, le saumon voit la vie intérieure en rose, le vieux renard n'est plus qu'usé (une lettre s'en est allée), la vache regarde passer les siens, etc. Quant au mammouth, il se conserve bien dans la glace grâce à son épaisse toison.
Si Nabokov dans Littératures 1 distingue entre le loup au coin du bois et le loup au coin d'une page, les Animaux trouvés au coin d'une page se jouent de cet écart avec élégance, pour le plus grand plaisir des amis des hommes.
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Il faut lire et relire le Peter Pan de J.M. Barrie, un livre à mille lieues de la niaise version de Disney. Le texte est vif, ironique, caustique parfois. On découvre une Wendy féministe, un Peter peu assuré, pathétique à force de se vouloir gai, innocent et sans coeur. Et on saura enfin pourquoi les hirondelles nichent
sous le toit, au-dessus des fenêtres entrouvertes : c'est pour puiser dans les histoires racontées aux enfants, le soir au bord du lit, la force nécessaire à leurs grandes migrations.
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Croiser les indices recueillis page après page entre les textes et les images de ce livre-énigme, permet de trouver l'âge du capitaine.
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Illustrées « au pied de la lettre » avec le talent de Jens Bonnke, des expressions comme « avoir la chair de poule », « tomber sur un os » ou « se coucher avec les poules » prennent une saveur nouvelle. Et cette saveur se double d'exotisme et de bizarrerie pour les expressions traduites de l'allemand, telles « pleurer avec les loups », « avoir un ours sur le dos », « oiseau penché » ou « chien tordu » ! Sur chaque double, une expression et son bref commentaire figurent à gauche sur un fond de couleur avec, tête-bêche en pied, l'équivalent en allemand, la page de droite proposant l'image.
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Le jour de la lessive
Christian Bruel, Anne Bozellec
- Etre
- A L'envers Des Feuilles
- 25 Avril 2008
- 9782844070654
Maman étend le linge sur un fil, au grand air, face à un paysage montagneux. Elle ne sait pas que son petit garçon, passé de l'autre côté du drap qu'elle suspend, connaît des aventures ébouriffantes en cheminant à rebours le long du fil. Contre toute attente, linge et décors ont changé ! Le bambin passe d'un univers à l'autre, rencontrant des lutins, des chevaliers, un robot, des animaux sauvages ainsi qu'une tribu amazonienne. Seul un ultime monstre préhistorique inquiétera le petit héros juste avant qu'il ne retrouve le drap et la maman seulement passée d'une épingle à l'autre... Une rêverie ? Peut-être pas si l'on remarque un élément nouveau : un bracelet amazonien orne l'un des poignets du petit garçon.
Ce livre sans texte, aux pages intérieures en noir et blanc, grand succès du Sourire qui mord, n'a pas pris une ride.
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- Émilie ?
- oui ?
- personne ne disparaît, pas vrai ?
Je fais non de la tête.
- pas toi, je dis
- et toi ?
- je suis là
- sûr ?
- sûr comme une bouteille thermos
Ainsi commence cet album à part et très précieux. Qui parle ?
Une petite fille, Emilie, et son petit canard. Nous sommes le 23 décembre. Emilie et le caneton sont seuls. Les parents sont partis… le lecteur ne saura jamais pourquoi. Le petit canard ne se remet pas de cette absence et pose d’incessantes questions : pourquoi ? qu’est-ce qu’on a fait ? qu’est-ce qu’on va devenir ? qu’est-ce qu’on fait ? qui est-on ? Emilie tente de le rassurer, mais rien n’y fait, le petit canard pleure. Le lendemain, jour de Noël, le petit canard est toujours inconsolable. Emilie tente de faire diversion. « On va dessiner, dit-elle ». Le résultat est un sapin, avec deux mots en guise de décoration : maman, papa. La singularité de ce premier livre tient au parti pris littéraire : prendre à bras-le-corps l’angoisse révélée par l’absence des parents. Mieux, l’auteure en transfère la charge grâce au personnage du caneton qu’il faut tenter de rassurer. Emile Christensen a choisi de ne rien expliquer. Tout juste suggère-t-elle et ces motifs en filigrane sauvent le livre de tout pathos. Le récit évolue sur un fil ténu entre sourire et larmes, le tragique et la mélancolie flirtant avec le réconfort. Le petit canard et moi (Noël) est avant tout une histoire d’étayage. La forme même du livre est originale : des bribes de textes épars, une ponctuation minimale, aucune majuscule, de rares images faussement maladroites... Un petit bijou.
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Dans cette suite (autonome) de l'album Le petit canard et moi (Noël), on retrouve le caneton et Émilie, mais le ton a changé. La colère prend le pas sur la mélancolie. Papa n'est pas là, se plaignent nos deux jeunes héros bien décidés,
non seulement à partir à sa recherche, mais à lui dire ses quatre vérités. Ce second opus surprend à double titre. Sur le fond, d'abord : si la solitude générée par l'absence est omniprésente, Émilie et le petit canard agissent désormais, ils prennent leur destin en main. Sur la forme, ensuite : le rapport texte/image est plus prégnant, tel ce marquage de sécurité routière au sol qui montre un homme tenant un enfant par la main. Radical, rageur, vengeur... dans une reprise du marquage en fin d'ouvrage, l'adulte est barré par l'ombre d'un réverbère. « Il a été écrasé » avance le petit canard. En l'absence des grands, il faut vivre.
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Le séducteur insiste lourdement.
Lassée, la belle lui propose une épreuve... Café cru, une fable à propos de l'emprise et du machisme.
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À treize ans (presque quinze, dit-elle), lors d'un séjour à Venise avec une mère complice, une adolescente obtient le droit de se promener seule, plus loin chaque jour. Elle rencontre un groupe d'adultes pratiquant un jeu d'adresse : gagne celui dont la pièce de monnaie glisse au plus près du bord d'un canal. Fascinée, certaine de gagner, elle entre dans la partie sans se soucier de l'enjeu réel (elle ne parle ni ne comprend l'italien). Elle perd. Elle perd encore et encore. La partie terminée, l'adolescente comprend alors, horrifiée, qu'elle doit deux heures de son temps au gagnant ! Mais elle n'a que treize ans, dit-elle, « Presque onze » ! Elle ne savait pas ! Une adresse est imprimée sur un petit carton : elle doit s'y rendre dans cinq jours. Comment sortir de cette situation sans dommages et sans rien en dire à sa mère ? Nouveau format, nouvelle
maquette, nouvelle allure pour cet album qui avait connu un grand succès aux Éditions Le Sourire qui mord.
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Son premier poisson
Hermann Schulz, Wiebke Oeser
- Etre
- Grande Collection
- 29 Octobre 2002
- 9782844070265
Raoul part à la pêche avec son grand-père Henry.
Il est tout excité quand - enfin ! - un poisson mord à l'hameçon. Mais autour d'eux, les gens sont indignés et veulent forcer les deux pêcheurs à relâcher leur prise.
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Les auteurs : Les images d'Anne Bozellec (née à Rochefort-sur-Mer) figurent au catalogue d'une bonne dizaine d'éditeurs : Hachette, Gallimard, Hatier, etc. Elle a fondé les éditions Le Sourire qui mord en 1975 avec Christian Bruel dont elle a illustré plusieurs albums parmi lesquels Venise n'est pas trop loin, et Jérémie du bord de mer qui rejoignent aux éditions Être, Les Chatouilles et Ce que mangent les maîtresses, autres succès du duo.
Le livre : Cette nuit-là, Jérémie découvre un bébé blotti tout contre lui dans le lit : une petite fille, une vraie ! Trop heureux, il décide d'élever, en cachette, cette soeur inespérée. Mais elle grandit bien vite. Le soir même, elle a trois ans... Cinq dès le lendemain. Et bientôt seize ans quand Jérémie n'en a toujours que huit ! Il supporte mal que la jeune fille sorte toutes les nuits pour ne renter qu'à l'aube. Le pauvre Jérémie va devoir accepter une dure loi : les filles, un jour, s'éloignent de leurs pères. Dans cet album, dessins et photographies entremêlés ou superposés, brouillent leurs frontières comme y est incertain l'écart entre imaginaire et réalité. Nouveau format, nouvelle maquette, nouvelle allure pour cet album qui avait connu un beau destin aux Éditions Le Sourire qui mord.